Avec une majorité de logements intermédiaires, le projet propose une densité en lien avec la mutation du tissu. Cours, squares, et place offrent respirations et qualité de vie aux futurs habitants, mais aussi aux voisins déjà présents. L’implantation du bâti permet une fluidité de circulation tout en garantissant de l’intimité aux logements qui sont tous traversants.
Sur rue, un épannelage varié. Le projet est ponctué d’émergences sur rue dont l’épannelage crée de la variété dans les gabarits et libère des vues. Des locaux communs lient les volumes entre eux, intimisent les cours partagées et offrent un rez-de-chaussée à l’échelle du piéton. La rue est tenue par l’alignement des bâtiments, qui protègent le cœur intime de l’opération tout en animant l’espace public de la voie.
Le projet s’organise autour d’une succession de cours qui fabriquent l’intimité des logements et accueillent les jardins, les terrasses, les accès, et les usages communs du quotidien.
Ces interstices proposent de traiter l’intimité des logements et leurs espaces extérieurs tout en offrant des espaces communs propices au vivre ensemble. Il ne s’agit pas de vivre dans une opération de 160 logements, mais dans 10 opérations de 16 logements.
Les cours se prolongent, s’élargissent et se rejoignent pour créer des squares qui offrent convivialité et partage à l’échelle du projet, mais aussi au quartier. Le projet propose de découvrir trois squares de tailles et d’usages différents.