Nous sommes sur le parvis de la gare de La-Teste-de-Buch ; un tissu pavillonnaire dans le dos, les rails en filtre côté Bassin d’Arcachon. Il s’agit de positionner 13 logements sociaux et 22 logements en accession.
Le site et ses contraintes permettent d’inscrire 3 plots en quinconces. Nous choisissons d’en lier deux par une épaisse coursive extérieure pour optimiser les noyaux et y permettre des usages partagés ; salon d’étage, un solarium et une table de ping-pong, prennent place dans les étages.
Nous proposons de nous appuyer sur une venelle centrale structurante et publique pour «aimanter» tous les usages de l’opération : le commerce et ses terrasses, les entrées piétonnes de résidence. Elle devient à ce titre structurante autant pour le quartier que pour l’opération. Elle permet ainsi de lier les deux parties, social et accession libre, par les entrées. C’est un lieu de rencontre en accord avec le plan d’aménagement du futur quartier.
Dans ce projet nous avons la volonté de convoquer les deux matériaux traditionnels de La-Teste-de-Buch et du Bassin d’Arcachon en général : la brique et le bois. La brique prend place en parement rapporté sur de la maçonnerie. Le travail sur l’appareillage permet de rappeler les modes constructifs régionaux.
La brique exprime les dalles et les linteaux de fenêtres par une pose verticale ; les chaînage d’angle des bâtiments et des ouvertures par un jeu subtil entre brique émaillées rapportées ponctuellement et briques mates.
La teinte sombre du bois rappelle le traitement des cabanes du port tout proche. Il est mis en œuvre en palplanches verticales permettant de travailler la transparence ; sur les baies la transparence importante permettant de laisser entrer la lumière ; sur les loggias la transparence sera faible pour assurer l’intimité des terrasses et sur les RDC la transparence sera la plus importante possible.